Hay muchas canciones que vendrían a cuento en este instante para recordar a Javier. Partituras que describirían cualquiera de los recuerdos que nos evoca la figura del periodista, del amigo, del ser humano. Compartía con Javier también una enorme afición por la música, aunque en géneros y estilos diferentes. Traigo a su página una letra del musical Les Misérables, de Alain Boublil y Claude-Michel Schönberg. Habla de Sillas y mesas vacías, lo cual dice bastante del estado de desánimo que nos apabulla y domina.
El reloj marca en este preciso momento un demoledor “Je ne suis plus sur de rien”.
Il est un deuil que je porte
Lourd au coeur comme un secret
Seul devant ces tables vides
Qu'ils ne reverront jamais.
On partait changer le monde
On revait d'egalité
Et d'un matin de lumiere
Qui ne s'est jamais levé.
De la table sous le fenetre
Habites d'un fol espoir
Des enfants ont pris les armes
Je les entends encore
Ces mots brulants qu'ils ont chantés
Furent leurs dernieres volontes
Sur la barricade deserte, à l'aube.
Oh! Mes amis, pardonnez-moi
D'etre là, de vivre encore
Il est des deuils que l'on garde
Quand tous les chagrins sont morts.
Et je vois passer vos ombres
Et je pleure nos joies perdues
Seul devant ces tables vides
Que vous ne reverrez plus.
Oh! Mes amis, je voudrais croire
Que vous n'etes pas morts en vain
Seul devant ces tables vides
Je ne suis plus sur de rien.
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Escrito por: Belentxin.2009/04/30 17:31:18.816000 GMT+2